Mais qui est « le onze d’or hongrois » ?
Le onze d’or hongrois est considéré comme la meilleure équipe de football de tous les temps. Mais, ils n’ont gagné qu’une médaille d’or et n’ont jamais gagné de coupe de monde. Quel est leur parcours et comment ont-ils pêché ?
Les joueurs clés de cette équipe légendaire sont József Bozsik, Zoltán Czibor, Gyula Grosics, Nándor Hidegkuti, Sándor Kocsis, Ferenc Puskás ; certains de ces joueurs ont des surnoms comme « Tête d’or » pour Kocsis, « le Grand Maître » pour Hidgekuti, « la Panthère Noire » pour le gardien Grosics et « le Major galopant » pour leur capitaine et leur joueur star Puskás.
Tout a commencé pour le onze d’or hongrois par la finale des Jeux olympiques 1952 à Helsinki. Le premier but est inscrit à la 88ème minute par Ferenc Puskás avec une frappe imparable de son pied gauche. Ferenc Puskás offre la médaille d’or au peuple hongrois ! A leur retour en Hongrie, ils sont accueillis en triomphe, plus de 100 000 personnes sont allées fêter la victoire avec les joueurs et le staff. Pour ce match, Gustav Sebes met en place un 4-2-4 qui permet aux joueurs d’être mobiles et non statiques, on pourrait analyser que pendant le match le 4-2-4 se transforme en 2-3-3-2.
« L’exploit de Wembley » est une des plus belles performances de la Hongrie. Le match se passe le 25 novembre 1953, l’équipe d’Hongrie va devoir battre une équipe qui n’a jamais perdu dans son stade. Elle détruit « les Three Lions » en première mi-temps, le score est de 4-1, une démonstration ! L’Angleterre est meilleure en deuxième mi-temps mais elle s’incline pour la première de fois de son histoire à Wembley sur le score de 6-3.
L’équipe de Gustav Sebes enchaîne les victoires et ils arrivent sur le moment de vérité : la coupe du monde 1954 disputée en Suisse. Les « Magyars magiques » vont jouer d’abord contre la Corée du Sud : ce match est une leçon pour les Coréens qui sont défaits sur le score de 9-0.
Puis le onze d’or hongrois va jouer son deuxième et dernier match contre l’Allemagne de l’Ouest : c’est une raclée pour les allemands défaits sur le score de 8-3.
La Hongrie a montré sa puissance durant ces deux premiers matchs, elle est maintenant l’un des grands favoris dans cette compétition. Puis en quart de finale l’équipe de Ferenc Puskás va affronter le Brésil : cela se termine sur le score de 4-2 mais la Hongrie s’est vue réduite à 10 et le Brésil réduit à 9. La demi-finale est la dernière marche avant la finale de cette prestigieuse compétition.
Les hongrois vont rencontrer l’Uruguay qui a gagné la première coupe du monde et qui voudrait reconquérir ce trophée. Les Hongrois mènent 2-0 au bout de 47 minutes mais la Hongrie est punie pour sa lâcheté défensive par Juan Eduardo Hohberg qui met un doublé et oblige le précédent vainqueur des Jeux olympiques à aller jusqu’en prolongation. Mais à la 109ème et à la 116ème Sándor Kocsis libère les hongrois et permet à la Hongrie de se qualifier face à l’Allemagne de l’Ouest, précédemment affrontée et battue en phase de poules.
La finale de la coupe de monde est la dernière épreuve avant de pouvoir gagner ce trophée : la Hongrie mène au bout de 8 minutes mais se fait rejoindre au bout de 18 minutes. Les Hongrois se fatiguent et les allemands crucifient le onze d’or hongrois. Le « Miracle de Berne » se produit !
Plus tard, il s’avéra que les allemands s’étaient dopés pour avoir plus d’endurance. A leur retour en Hongrie le onze d’or hongrois est envoyé dans un camp militaire. Entre 1950 et 1956, le onze d’or hongrois totalise 42 victoires, sept matchs nuls et la défaite en finale de coupe du monde. La meilleure équipe de football de tous les temps n’aura réussi à gagner qu’une médaille d’or et aura été défaite par des allemands dopés.