Un miracle pour la Suisse, un désastre pour l’Espagne ?
Après la victoire aux tirs au buts de la Suisse contre la France et la victoire en prolongation 5 à 3 de l’Espagne. Les Suisses vont rencontrer les Espagnols pour se disputer une place dans le dernier carré le 2 juillet à 18h à Saint-Pétersbourg.
En phases de groupes, l’Espagne n’a pas impressionné, la Roja a fait match nul contre la Suède 0 à 0, et contre la Pologne (1 à 1) puis a atomisé la Slovaquie sur le score de 5 à 0. Tandis que la Suisse a commencé par un match nul contre les Pays-de Galle (1 à 1), a perdu contre l’Italie (3 à 0) et a gagné contre la Turquie (3 à 1).
Une Espagne en fin de cycle !
L’Espagne a changé d’entraîneur depuis la Coupe de Monde, l’ancien entraîneur barcelonais, Luis Henrique entraîne maintenant la Roja depuis 2018. L’Espagne évolue dans le système préféré de Luis Henrique, le 4-3-3. L’Espagne est en fin de cycle avec des joueurs vieillissants comme Sergio Busquets et Azpilicueta. Luis Henrique a choisi de mettre un peu de fraîcheur dans son équipe avec beaucoup de jeunes joueurs comme Eric Garcia, Ferran Torres et Pedri ; seulement 6 joueurs ont été présents à la Coupe du Monde 2018 et sont dans le groupe de Luis Henrique. L’Espagne aime bien avoir la possession du ballon mais a souvent des phases de possessions stériles. L’équipe d’Espagne est très forte offensivement ces derniers temps (10 buts en 2 matchs) mais la Roja n’est pas très solide défensivement (3 buts encaissés contre la Croatie). Pedri est la pièce maitresse du jeu de l’Espagne, il se positionne entre les lignes adverses et se positionne en tant que créateur. En conclusion, l’Espagne est une équipe qui a la possession du ballon mais qui ne se crée pas beaucoup d’occasions dangereuses et au plus haut niveau, cela se paye !
Une Suisse joueuse !
La Suisse est la surprise de cette Euro, elle a battu la France en montrant un visage très séduisant. Vladimir Pektovic a fait un changement tactique depuis le match contre les Pays-de Galle. Shaqiri et Embolo ont redescendu d’un cran pour laisser Seferovic en pointe et être en soutien, ce qui a permis à la Suisse d’avoir 3-4-2-1 très équilibré. Le résultat, 6 buts en 2 matchs dont 3 inscrits contre la France ! La Nati est une équipe très équilibrée offensivement et défensivement. C’est une équipe très joueuse qui ne se contente pas que de défendre contre les grandes équipes. En conclusion, il faut faire attention à la Suisse qui est une équipe très équilibrée, qui possède une attaque très forte mais comme l’Espagne, elle a encaissé beaucoup de but en 8ème de finale (3 buts encaissés pour l’Espagne, 3 buts encaissés pour la Suisse.)
Les compositions probables :
Espagne (4-3-3): Unai Simon- Gaya, Laporte, Eric Garcia, Azpilicueta- Pedri, Sergio Busquets, Koke – Ferran Torres, Sarabia, Morata.
Suisse (3-4-2-1): Sommer- Akanji, Elvedi, Ricardo Rodriguez – Zuber, Zakaria, Freuler, Mbabu- Embolo, Shaquiri (cap.) – Seferovic.
Les déclas :
Luis Henrique (sélectionneur de l’Espagne) « On est sans le moindre doute l’une des meilleures sélections de cet Euro en défense. Si l’on regarde les stats, les attitudes… Je suis très content de la manière dont on a géré les dix dernières minutes (contre la Croatie) en défense. Ce qui ne m’a pas plu, c’est ce qu’on a fait avec le ballon dans ces dix dernières minutes. Mais on va le corriger. Nos préparateurs physiques font du très bon travail. Si l’équipe doit connaître un passage de moins bien, ce sera plus mental que physique. Physiquement, on est au top »
Xherdan Shaqiri (attaquant de la Suisse) : On a prouvé maintes fois qu’on n’est pas qu’une équipe défensive et montré contre la France qu’on peut marquer plus d’un but, trois même, contre les grandes équipes (3-3 a.p., 5-4 aux t.a.b. en huitièmes de finale, lundi soir à Bucarest). On sera donc fidèles à nous-mêmes. Après, plein de choses peuvent se passer contre une équipe au top niveau. C’est ce qu’on a vu contre la France. Finalement, on a gagné, non ? Bien sûr, cela a été un match difficile pour nous, pour moi notamment. Mais j’ai beaucoup travaillé pour l’équipe. C’est pour cela que je suis fier de mon match contre la France. Je vais essayer de tout donner contre l’Espagne. Et même si je ne marque pas ou ne réussis pas une passe décisive, cela ne voudra pas dire que j’aurai fait un mauvais match. »
Les autres rencontres :
Vendredi 2 juillet :
Belgique-Italie (21h)
Samedi 3 juillet :
République Tchèque-Danemark (18h)
Ukraine-Angleterre (21h)